L’ESR boucle les travaux de son groupe dédié à la comptabilité carbone

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EN BREF

  • Un bilan réalisé par Michel Eddi, ancien haut fonctionnaire au développement durable.
  • Présentation lors de la journée annuelle des VP transition écologique et sociétale.
  • Un rapport soumis au Dgesip et au DGRI contenant une vingtaine de recommandations.
  • Élaboration d’un cahier des charges sectoriel par l’Ademe pour aider les établissements de l’ESR.
  • Objectif de produire une comptabilité carbone commune pour l’ensemble des acteurs de l’ESR.
  • Examens de modèles développés par Labos 1point5 et l’association ABC.

Lors de la journée annuelle des Vice-présidents en charge de la transition écologique et sociétale, Michel Eddi, ancien haut fonctionnaire au développement durable du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (MESR), a présenté un premier bilan des travaux réalisés par le groupe de travail dédié à la comptabilité carbone. Ce groupe a remis un rapport en juin, soutenu par tous ses membres, qui inclut une vingtaine de recommandations. Parmi celles-ci figure la création d’un cahier des charges sectoriel par l’Ademe, servant de guide pour les établissements de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (ESR) afin d’effectuer leur bilan carbone.

Le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche (ESR) a conclu les travaux d’un groupe de travail consacré à la comptabilité carbone. Cette initiative, pilotée par Michel Eddi, ancien haut fonctionnaire, vise à établir des bases solides pour les établissements de l’ESR dans la préparation de leurs bilans carbone. Lors d’une journée dédiée à la transition écologique et sociétale, les premières recommandations ont été présentées, mettant en avant l’importance de l’élaboration d’outils adaptés et de méthodologies claires pour aider les acteurs de l’ESR à comprendre et à réduire leur empreinte carbone.

Un bilan présenté lors de la journée annuelle des VP transition écologique

Le 17 septembre 2025, lors d’une rencontre marquant la journée annuelle des vice-présidents dédiée à la transition écologique et sociétale, le bilan des travaux effectués par le groupe de travail sur la comptabilité carbone a été dévoilé. Michel Eddi, en tant que présentation du rapport, a souligné l’unanimité des membres du groupe à propos des recommandations formulées. Ces recommandations, au nombre d’une vingtaine, visent à outiller les établissements d’enseignement supérieur afin qu’ils puissent évaluer leur impact environnemental avec précision.

L’élaboration d’un cahier des charges sectoriel par l’Ademe

Parmi les premières actions à mettre en œuvre figure la rédaction d’un cahier des charges sectoriel par l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie). Ce document servira de guide pratique pour les établissements de l’ESR, leur permettant d’opérer leur diagnostic carbone dans le respect des normes en vigueur. Grâce à cette initiative, les institutions auront enfin un cadre solide pour commencer à évaluer leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) et à mettre en place des stratégies visant à les réduire.

Un besoin urgent de standardisation des pratiques

La question de la comptabilité carbone est devenue incontournable dans un contexte où les enjeux environnementaux se font de plus en plus pressants. Pour garantir la pertinence et la fiabilité des bilans carbone, il est crucial d’adopter des standards communs et de partager les meilleures pratiques au sein des établissements de l’ESR. En effet, chaque institution peut avoir des spécificités qui rendent leur bilan carbone distinct et unique. Dans cette optique, plusieurs acteurs tels que Labos 1point5 et l’association ABC ont proposé des modèles de comptabilité qui pourraient être adoptés par les établissements souhaitant éviter des consultations coûteuses auprès de prestataires externes.

Les enjeux de la comptabilité carbone dans le cadre de la CSRD

Dans le cadre de la mise en œuvre de la Directive sur le reporting de durabilité (CSRD), la comptabilité carbone connaît une attention renouvelée. Les normes européennes ESRS (European Sustainability Reporting Standards) redéfinissent les exigences de rapportage en matière de durabilité. Les établissements d’enseignement supérieur doivent ainsi se préparer à intégrer ces exigences pour rester conformes tout en adaptant leur reporting selon les standards mis en place pour renforcer la transparence.

Le rôle des établissements d’enseignement supérieur

Les établissements de l’ESR ont un rôle clé à jouer dans la lutte contre le changement climatique. En effectuant leurs bilans carbone, ils participent activement à la sensibilisation des étudiants, des chercheurs et du personnel aux enjeux environnementaux. En intégrant une démarche de comptabilité carbone au sein de leur stratégie institutionnelle, ces établissements se positionnent comme des modèles de responsabilité et d’engagement.

Application des recommandations et futurs défis

Les recommandations émises par le groupe de travail constituent des étapes importantes, mais leur mise en œuvre effective sera le véritable défi. Les institutions doivent non seulement accepter ces recommandations, mais aussi allouer les ressources nécessaires, qu’elles soient humaines ou financières, pour le suivi et la réalisation des bilans carbone. Cela nécessite une coordination forte au sein de chaque institution ainsi qu’une volonté d’engagement de la part des différentes parties prenantes.

Un avenir engagé vers la durabilité

La comptabilité carbone est une étape essentielle pour atteindre les objectifs de développement durable. En permettant aux établissements d’évaluer leur empreinte carbone, ces bilans constituent une base pour élaborer des stratégies de réduction des émissions de GES. L’engagement des acteurs de l’ESR dans cette démarche est crucial pour initier un changement durable et positif à long terme. Il sera également intéressant de suivre l’impact de ces initiatives sur les pratiques environnementales des étudiants et des personnels au sein des structures éducatives.

Renforcement des réseaux de collaboration

Pour maximiser l’efficacité des bilans carbone, il est essentiel que les établissements interagissent et collaborent. Le partage d’expériences entre établissements peut permettre une amélioration continue des pratiques. De nombreuses ressources et plateformes peuvent faciliter ces échanges. Par exemple, des webinaires, des groupes d’échange ou des plateformes en ligne peuvent servir à diffuser des bonnes pratiques et à renforcer les compétences des acteurs impliqués dans cette démarche.

Exemples de collaborations réussies

Dans le milieu, des initiatives de collaboration ont déjà vu le jour, prouvant qu’unir les forces dans ce domaine peut mener à des résultats significatifs. De nombreux établissements d’enseignement supérieur ont mis en place des partenariats avec des entreprises et des organisations pour travailler sur des projets de réduction des émissions de carbone. La création de projets interinstitutionnels permet également de mutualiser les ressources et de créer un effet de levier pour les initiatives individuelles.

La nécessité d’une éducation continue sur les enjeux environnementaux

Au-delà de la mise en place de la comptabilité carbone, les établissements de l’ESR doivent aussi favoriser l’éducation et la sensibilisation continue sur les enjeux environnementaux. Chaque étudiant doit avoir les codes et les connaissances nécessaires pour comprendre l’impact de leurs actions sur la planète. Intégrer des modules sur la comptabilité carbone et le développement durable dans les cursus serait une manière efficace de préparer une nouvelle génération d’acteurs conscients des enjeux environnementaux.

Le monde de la comptabilité carbone n’est pas exempt de défis, mais le travail accompli par le groupe au sein de l’ESR marque un tournant significatif. Avec la mise en place d’outils, de recommandations et d’une structure claire, les établissements d’enseignement supérieur sont sur la voie d’une meilleure gestion de leur impact environnemental. Le groupe de travail a ouvert la voie vers un avenir durable où l’évaluation des performances environnementales devient une priorité partagée. Les recommandations sont risques d’être de précieux alliés pour guider les établissements vers une carboconformité efficace et pertinente.

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Témoignages sur les travaux du groupe dédié à la comptabilité carbone dans l’ESR

Lors de la journée annuelle des vice-présidents en charge de la transition écologique et sociétale, Michel Eddi, ancien haut fonctionnaire au développement durable du MESR, a présenté les résultats obtenus par le groupe de travail consacré à la comptabilité carbone. Ce groupe a abouti à un rapport soutenu par tous ses membres, qui a été remis aux instances compétentes en juin 2025, accompagné d’une série de recommandations concrètes.

Parmi celles-ci, l’importance d’un « cahier des charges sectoriel » élaboré par l’Ademe a été mise en avant. Ce guide destiné aux établissements de l’enseignement supérieur et de la recherche (ESR) a pour objectif de les aider à réaliser leur bilan carbone de manière efficace et structurée. Cela pourrait être un véritable catalyseur pour des changements significatifs au sein des institutions éducatives.

Les membres du groupe de travail ont également souligné la nécessité de développer des modèles de comptabilité carbone adaptés et accessibles. Des acteurs comme Labos 1point5 et l’association ABC se sont distingués en élaborant des outils pouvant être mobilisés sans recourir à des prestataires externes. Cette approche promet de simplifier le processus de mise en œuvre de la comptabilité carbone pour les établissements de l’ESR.

Les professionnels impliqués dans ce travail se sont exprimés sur l’impact de ces initiatives. Un des vice-présidents a déclaré : « La comptabilité carbone est une étape cruciale pour mieux comprendre et réduire notre empreinte écologique. Il est temps pour l’ESR de montrer l’exemple. » Cette déclaration souligne l’engagement collectif vers une transition écologique renforcée.

De plus, un enseignant-chercheur participant au groupe a mentionné : « Les recommandations formulées dans le rapport vont nous permettre de formaliser nos pratiques tout en restant en phase avec la législation en évolution. C’est une opportunité de positionner l’ESR comme un acteur pionnier dans le domaine de la durabilité. » Ce témoignage illustre l’enthousiasme et l’engagement des acteur.trice.s de l’ESR face aux défis environnementaux actuels.

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